La radio publique en plein capitalisme de surveillance

Numérique

Comme beaucoup d'internautes, j'écoute des podcasts. Plein de podcasts en fait, de tous les styles. J'aime beaucoup les émissions de Radio France (Inter, Culture notamment). Et j'ai donc toujours utilisé un logiciel de podcast pour m'abonner à mes émissions préférées et les écouter.

Mais ça, c'était avant que Radio France ne morde dans la pomme du capitalisme de surveillance, verrouille ses podcasts et force la consommation par ses canaux (site web et application) bourrés de traceurs. Un scandale, car on parle ici d'un service public payé par nos impôts, qui ne se contente pas de compléter son modèle économique par de la publicité (discutable, mais entendable), mais se complait dans les pires techniques des géants du numérique. Démonstration en trois actes.

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Rediff webinaire Mastodon & Twitter : Comprendre ce qu'il est en train de se passer

Alternatives Numérique Partage

Voici la rediffusion de l'échange que nous avons eu hier avec @Natouille et @Maiwann au sujet de ce qu'il se passe autour de Twitter, Mastodon, et plus largement des réseaux sociaux numériques. Pour info, j'ai posé mes notes de préparation sur mon jardin numérique.

Ça dure quand même un petit moment, alors n'hésitez pas à l'écouter en plusieurs fois :) Bonne écoute !

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Goodbye Twitter

Alternatives Numérique

This is the english version of the french article Au revoir Twitter

That's it. I've decided to quit Twitter. Let me stop you right there, this is not a decision taken on a whim, because Elon Musk finally "set the bird free"[efn_note]At the end of a never-ending saga, by the way.[/efn_note]. But the concretisation of a reflection that lasted more than a year, and materialised in the setting up six months ago of a strategy aiming at progressively reducing my dependence.

I've already explained the reasons for my departure in the two previous articles cited above, and they haven't changed. The completion of Musk's purchase of Twitter acts as a spark, the straw that breaks the camel's back, or simply as an excuse. Choose whichever you prefer. It doesn't matter, because symbols, I believe, matter. It is also a political gesture, against yet another escalation in the privatisation of the digital public space. Finally, it is an opportunity to crack the wall of the network effect again[efn_note]Understanding the network effect[/efn_note], to create an opening towards more friendly, decentralised and democratic digital alternatives. Like Mastodon and other Fediverse software.

Even though I never loved Twitter, leaving it is not an easy or trivial choice. I'll quickly outline the reasons why. Then I'll share with you the many more arguments that convince me it's the right thing to do.

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Digital literacy is fine. But not just any digital literacy, and not for any purpose - K12 and schools

This is the English translation of my article Éduquer au numérique d’accord. Mais pas n’importe lequel et pas n’importe comment – Partie 2 : l’enseignement scolaire

Lately, I have been thinking a lot about lifelong digital literacy. I wrote a first article (in French only), defending a digital literacy that would treat the digital paradigm as a total social fact, eminently political, economic and cultural. And I encouraged a more committed, more critical digital literacy. On the one hand, with regard to the total digitalization of our society, without reflection or democratic debate. And the hegemonic domination of toxic platforms on the other.

I will continue to pull the thread by focusing on digital literacy in school education. My intention is the same as in my first article: I do not claim to have ready-made answers. But I at least propose to ask questions, and to contribute to the reflection.

This article is therefore primarily intended for national education stakeholders, and please consider that os was written in regards with the French context. If you spot some typos or weird turn of phrase, feel free to let me know :)

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Au revoir Twitter

Numérique

I have translated this article in english, you can find it here.

Ça y est. J'ai décidé de quitter Twitter. Je vous arrête tout de suite, ce n'est pas une décision prise sur un « coup de tête », parce que Elon Musk a fini par « libérer l'oiseau »[efn_note]Au terme d'une saga interminable soit dit en passant.[/efn_note]. Mais la concrétisation d'une réflexion qui a duré plus d'un an[efn_note]Lire l'article L’indépendant et les réseaux sociaux[/efn_note], et s'est matérialisée par la mise en place il y a six mois d'une stratégie[efn_note]Lire l'article Je vais délaisser Twitter (et rationner le reste)[/efn_note] visant à réduire progressivement ma dépendance.

J'ai déjà exposé les raisons de mon départ dans les deux précédents articles cités à l'instant, et elles n'ont pas changé. La concrétisation de l'achat de Twitter par Musk agit comme une étincelle, la goutte d'eau qui fait déborder le vase, ou simplement comme un prétexte. Choisissez celui que vous préférez. Peu importe, car les symboles, je crois que cela compte. C'est aussi un geste politique, contre une énième escalade dans la privatisation de l'espace public numérique. C'est enfin une opportunité de fissurer de nouveau le mur de l'effet réseau[efn_note]Comprendre l'effet de réseau[/efn_note], pour créer une ouverture vers des alternatives numériques plus conviviales, décentralisées et démocratiques. Comme Mastodon et les autres logiciels du Fédivers.

Même si je n'ai jamais adoré Twitter, le quitter n'est pourtant pas un choix facile ou anodin. Je vais rapidement en exposer les raisons. Puis partager avec vous les arguments, plus nombreux, qui me convainquent que c'est la seule chose à faire.

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