Après avoir muri assez longtemps ce projet, j’ai le plaisir de vous annoncer le lancement de UPDR Éditions. UPDR (Un peu de recul) Éditions est…

Les contributions des femmes ont été invisibilisées dans tous les pans de la société, mais particulièrement dans l'histoire de la tech. Ce magnifique travail réalisé…

Pour celles et ceux qui pensent encore que les voitures électriques, ou la « transition numérique » sont des alliés naturels de la catastrophe climatique…

Qu'est-ce qu'une conférence gesticulée ? Selon Franck Lepage et l'association d'éducation populaire l'Ardeur, « c’est la rencontre entre des savoirs chauds (savoirs de vie et…

On tape toustes plus ou moins bien au clavier. En tout cas pour celleux qui doivent quotidiennement taper sur un clavier. Je suis un jour…

Un petit message de service pour celleux qui me suivent d'un peu plus près que la moyenne (merci !) : j'ai déménagé les ressources de…

Ce graphique peut sembler impressionnant, et d'une certaine manière, il l'est. Il compare des services majoritairement « gratuits » (comprendre bourrés de publicité et de…

Via NextImpact : Qu'implique la construction d'un smartphone équitable ?

Personne au monde n’était aussi riche qu’eux, justement parce qu’ils ne possédaient rien et ne désiraient pas davantage.

Le Lion (1958) de Joseph Kessel

En 2020, je vous proposais qu'on prenne un peu de recul. Pour 2021, un peu de retard. En 2022, j'ai tenté des vœux optimistes et autoréalisateurs en espérant que l'année écoulée soit celle de la raison pour le monde numérique. Pour 2023, je vous propose cette fois de repenser notre rapport au temps. Suivez le fil conducteur ;)

Qui enseigne sans émanciper abrutit. Et qui émancipe n’a pas à se préoccuper de ce que l’émancipé doit apprendre. Jacques Rancière - Le maitre ignorant…

Deux nouvelles concernant mon site. La première, c'est que depuis quelques semaines, j'ai retiré mon outil d'analytics. La seconde, c'est qu'à compter d'aujourd'hui, je retire cette fois le module de commentaire. Explications rapides.

Avec un peu de retard, je rends à mon tour hommage à Aaron Swartz, « the internet's own boy ». Du très émouvant documentaire tiré…

J'ai le grand plaisir de participer à une table ronde organisée par l'April et Oisux, le vendredi 20 janvier à Beauvais. Cet échange portera sur…

L'affaire du rachat calamiteux de Twitter par Elon Musk a indéniablement rallumé tous les feux du techlash, dans les médias et auprès des décideurs politiques.

La séquence médiatique que nous avons vécue, entre avril (date du rachat de Twitter par Elon Musk) et décembre, a ainsi constitué une nouvelle étape, je crois. D'abord, quantitativement. Il ne s'est quasiment pas passé un jour ou deux sans que les médias, y compris généralistes, ne publient un article critique sur Elon Musk, Twitter, ou les big tech. Ensuite, qualitativement. J'ai l'impression qu'après un premier techlash centré sur les effets négatifs des big techs, nous assistons à un techlash 2.0, qui s'intéresse (enfin) aux causes et aux idéologies qui irriguent les géants de la tech, et les milliardaires à leur tête.

Après un bilan 2022 un peu général où je partageais mon sentiment d'avoir atteint une nouvelle étape de ma vie professionnelle, un engagement clair, et une ouverture aux opportunités, voici un bilan des articles publiés en 2022.

Depuis que j'ai relancé mon site en 2018, j'ai écrit chaque année plus d'articles. 10 en 2018, 12 en 2019, 47 en 2020 (l'effet COVID), 54 en 2021, 97 en 2022 ! Cette augmentation tient à deux raisons principales. La première, c'est simplement le plaisir que j'ai (re)découvert dans l'écriture, et le fait que plus j'écris, plus j'ai envie d'écrire, de prolonger mes réflexions, d'expliciter mes positions. La seconde, c'est que j'ai décidé, fin 2021 de mémoire, de limiter ma dépendance aux réseaux sociaux en publiant mes contenus, même courts, sur mon site en premier, avant de les repartager sur les réseaux sociaux ensuite. C'est la stratégie POSSE : Publish (on your) Own Site, Syndicate Elsewhere, développée par le collectif Indie Web. Maitrisez votre contenu.

À partir de 2021, j'ai travaillé à rendre plus claire la distinction entre mon carnet et mon blog. Elle est encore imparfaite en 2022, mais devrait progresser en 2023. Dans le carnet vont les réflexions, lectures, traductions, autour de mes sujets d'engagement. Entre autres donc : l'éducation au numérique, les alternatives numériques, la place du numérique dans la société. Les articles du carnet font l'objet d'un travail important de ma part : réflexion, compilation, veille, traduction, recension. Dans le blog vont les billets plus légers, plus courts, des réactions à l'actualité, des partages d'illustrations, des tutoriels, etc. En fait, tout ce que j'aurais eu le réflexe de partager directement sur un réseau social.

Ce travail de visualisation d'un format de fichier numérique est proprement excellent !! Merci à son autrice, angea. C'est parfait pour des cours de culture(s)…

En avril 2018, je quittais la « Edtech » pour me lancer en indépendant et accompagner des « projets inspirants »[efn_note]C'est ce que disent les statuts de ma SASU (Société par action simplifiée unipersonnelle)[/efn_note]. Bientôt cinq ans. Déjà. Au moment d'entamer mon troisième et (trop) long bilan[efn_note]Vous pouvez retrouver sur ce site mon premier bilan, L’aventure freelance : bilan et conseils un an après, et mon deuxième bilan, Bilan d’une année 2020-2021 sous COVID[/efn_note], une annonce (spoiler alert) : je suis prêt à m'engager dans de nouvelles aventures professionnelles. Soit sous forme de longues missions structurantes, soit en rejoignant une organisation comme salarié.

Si je suis prêt à entamer un nouveau cycle de ma vie professionnelle, c'est parce que d'une certaine manière, je suis arrivé à un stade de maturité. Autant professionnellement que dans mes réflexions technocritiques et alternumériques. Mais avant d'y revenir, que s'est-il passé en 2022 ?

Cher⋅e⋅s lecteurices, je vous souhaite une excellente année 2023 ! Puisse-t-elle vous combler de ce qui compte vraiment dans la vie : la santé, le…

I'm going to talk about Twitter again. After having prepared and announced my departure for a long time. Then analysed the first weeks of crazy Twitter/Musk news.

So here I share again my conviction that Twitter has already become the new Truth Social. Was it a cleverly calculated strategy, or the (catastrophic) result of a poorly prepared purchase, and a series of erratic actions by a drifting entrepreneur? I don't know, but the slide seems undeniable, and as I have read here and there, irremediable. The news are multiplying, to testify of the explosion of hate speech on the platform, of the almost methodical dissolution of the moderation authorities. Of the autocratic suspension of journalists' accounts (!!!). And even the brain death of Twitter. All of this in the context of Elon Musk's still violent and erratic management, which alternates between harassment of his own (ex-) employees, dissemination of false information, ultraconservative speech, and so on.

In short. Simply put, Twitter has (already) become the new Truth Social. Except that it still has well over 200 million users, where the network created by Donald Trump never managed to take off (because of the network effect, which makes it extremely difficult for an emerging social platform to succeed).

Je vais encore vous parler de Twitter. Après avoir longuement préparé puis annoncé mon départ. Puis être revenu sur les premières semaines de folle actualité Twitter/Musk.

Je vous partage donc de nouveau ma conviction que Twitter est déjà devenu le nouveau Truth Social. Était-ce une stratégie savamment calculée, ou le résultat (catastrophique) d'un achat mal préparé, et d'une série d'actions erratiques d'un entrepreneur en dérive ? Je ne sais pas, mais le glissement semble indéniable, et comme je l'ai lu ici ou là, irrémédiable. Les articles se multiplient donc, pour témoigner de l'explosion des discours de haine sur la plateforme, de la dissolution quasi méthodique des instances de modération. De la suspension autocratique de comptes de journalistes (!!!). Et même de la mort cérébrale de Twitter. Le tout dans le contexte d'un management toujours aussi violent et erratique d'Elon Musk, qui alterne entre harcèlement de ses propres (ex) employés, diffusion de fausses informations, discours ultraconservateur, et j'en passe.

Bref. Pour faire simple, Twitter est (déjà) devenu le nouveau Truth Social. Sauf qu'il compte toujours plus de 200 millions d'utilisateurs, là où le réseau créé par Donald Trump n'a jamais réussi à décoller (à cause de l'effet réseau, qui rend extrêmement difficile le succès d'une plateforme sociale émergente).