Rézosociaux
Cette page vise à formaliser ma politique sur les rézosociaux. Elle sera régulièrement mise à jour en fonction de ma situation et de l’évolution de mon rapport aux rézosociaux.
Sauf cas exceptionnel et explicitement précisé, je m’exprime en mon nom propre sur les rézosociaux. Mes propos n’engagent donc évidemment que moi, et aucune des structures qui m’emploient. Sur un réseau professionnel comme LinkedIn, cette frontière peut être particulièrement floue. Je vous remercie de respecter, en bonne intelligence, cette séparation essentielle entre monde du travail et exercice de ma citoyenneté (et plus précisément, de ma liberté d’expression).
Je m’efforce de mettre de la distance avec les rézosociaux. Ce n’est pas le canal de socialisation que je favorise. Je lui préfère les mails, les visios, les canaux Mattermost, etc. Ce n’est pas non plus le canal d’information que je favorise. Je lui préfère les flux RSS et les newsletters. Un jour, je me passerai peut-être de rézosociaux. Si j’y suis, c’est principalement pour communiquer sur mes articles, partager de la veille, et contribuer aux réflexions sur mes deux principaux sujets de militance : l’éducation au numérique et le numérique acceptable.
Je ne commente pas l’actualité sur les rézosociaux, sauf exception, et particulièrement lorsque cette actualité est violente, émotionnelle, dure. Ne croyez pas que je n’y sois pas sensible. J’y suis très sensible. Simplement, je n’utilise pas les rézosociaux pour exprimer mes émotions.
Je partage peu mes opinions politiques sur les rézosiaux. Et de manière générale, sur le web. Je me limite à mes actions publiquement militantes : pour une éducation au numérique populaire, politique, émancipatrice, technocritique d’une part, et pour un alternumérisme radical, d’autre part. Là aussi, n’y voyez pas un désintérêt de la chose publique, ou un manque d’engagement. J’y suis très intéressé, et je suis plutôt très engagé. Mais, tout comme je ne commente pas publiquement l’actualité sur les rézosociaux, je n’éprouve pas le besoin ou l’intérêt de partager systématiquement mon avis politique, ou de réagir à l’actualité politique. Un jour peut-être, je m’exprimerai sur ce site sur des sujets plus variés que le monde numérique et ses impacts sur la société. Mais ce jour n’est pas arrivé (référence).
J’ai beaucoup de mal à « débattre » sur les rézosociaux. Le besoin de réactivité d’une part, et le support écrit asynchrone, d’autre part, sont pour moi deux réalités assez contradictoires. Par ailleurs, étant d’un caractère « hypersensible », je pense que le support écrit m’atteint davantage qu’un échange physique où j’entends et vois mon interlocuteurice, me permettant de ressentir et de distinguer l’agacement ou l’intérêt, le sarcasme ou le simple désaccord, etc. Bref, si vous souhaitez « débattre » avec moi, je préfère vivement le format synchrone (visio ou téléphone, idéalement rencontre physique), ou à la rigueur la lenteur asynchrone du mail.
J’utilise les rézosociaux pour partager mes articles et ma veille. Je confesse utiliser les rézosociaux pour diffuser mes articles et billets de blogs. Si vous vous intéressez à ce que j’écris, j’encourage régulièrement à privilégier l’abonnement à mon flux RSS, ou à ma newsletter. Mais pour toucher un public plus large, je partage mes articles sur quelques rézosociaux choisis. En l’occurrence, Mastodon, Bluesky et LinkedIn.
J’ai un usage éphémère des rézosociaux. Je ne compte pas sur les réseaux sociaux pour « capitaliser » des followers, ou amasser du contenu. D’ailleurs, ces réseaux ne s’y prêtent pas, car l’information y fonctionne en flux. Sur Mastodon, mes messages sont supprimés au bout de trois mois. Dans la mesure du possible, je pratique la stratégie POSSE pour mes contenus : Publish On your Site Syndicate Everywhere. Là encore, mon site fait office d’archive et de colonne vertébrale de ma présence web. Vous y retrouverez mes articles, ma veille, mes ressources. Vous pouvez m’y suivre directement, sans algorithmes et sans pisteurs.
Mes choix en matière de réseaux sociaux
Mastodon
J’ai pour le moment un compte Mastodon. Pour comprendre ce que j’y fais, ou ce que je n’y fais pas, vous pouvez lire ma politique sur les rézosociaux. J’ai donc un compte Mastodon, mais cette situation peut changer à tout moment. Nous avons d’autres espaces du web pour interagir. Des espaces qui nous respectent, qui nous rendent meilleurs.
Ce site est complémentaire à Mastodon. C’est la colonne vertébrale de ma présence web, sur laquelle repose le reste. Ce site, je le maîtrise de bout en bout. Je l’héberge chez Infomaniak, mais je peux changer d’hébergeur à tout moment. Je le propulse avec WordPress, mais je peux changer de CMS à tout moment. Je suis le maître de ce site, ce qui n’est pas totalement le cas sur Mastodon.
J’ai pour le moment un compte LinkedIn. Pas besoin de lien ici, vous me trouverez facilement. Pour comprendre ce que j’y fais, ou ce que je n’y fais pas, vous pouvez lire ma politique sur les rézosociaux. J’ai donc un compte LinkedIn, mais cette situation peut changer à tout moment. Nous avons d’autres espaces du web pour interagir. Des espaces qui nous respectent, qui nous rendent meilleurs.
Ce site est mon alternative à LinkedIn. C’est la colonne vertébrale de ma présence web, sur laquelle repose le reste. Ce site, je le maîtrise de bout en bout. Je l’héberge chez Infomaniak, mais je peux changer d’hébergeur à tout moment. Je le propulse avec WordPress, mais je peux changer de CMS à tout moment. Je suis le maître de ce site, ce qui n’est pas le cas sur LinkedIn.
J’ai fermé mon compte Twitter le 16 novembre 2022. Heureusement, nous avons d’autres espaces du web pour interagir. Des espaces qui nous respectent, qui nous rendent meilleurs.
Ce site est mon alternative à Twitter. C’est la colonne vertébrale de ma présence web, sur laquelle repose le reste. Ce site, je le maîtrise de bout en bout. Je l’héberge chez Infomaniak, mais je peux changer d’hébergeur à tout moment. Je le propulse avec WordPress, mais je peux changer de CMS à tout moment. Je suis le maître de ce site, ce qui n’est pas le cas sur Twitter.
Bluesky
Après l’avoir testé sans grandes convictions (lire mes articles ci-dessous), j’ai finalement supprimé mon compte Bluesky. J’en suis intimement convaincu : nous avons d’autres espaces du web pour interagir. Des espaces qui nous respectent, qui nous rendent meilleurs.
Les réflexions qui ont accompagné, et continuent d’accompagner cette décision :
- Et si le problème des réseaux sociaux, c’étaient les phares ?
- Le web progressiste aurait intérêt à migrer sur Mastodon, pas sur Bluesky
- 13 novembre 2024 : Je vais tester Bluesky
- 17 janvier 2024 : LinkedIn, tu es sur la sellette
- 16 décembre 2022 : Twitter est (déjà) devenu le nouveau Truth Social
- 31 octobre 2022 : Au revoir Twitter
- 9 mai 2022 : Je vais délaisser Twitter (et rationner le reste)
- 14 avril 2022 : L’indépendant et les réseaux sociaux