Twitter & Mastodon : comprendre ce qu'il est en train de se passer
EDIT : la rediffusion et les notes prises sont partagées dans un article dédié : Rediff webinaire Mastodon & Twitter. Ce dimanche à 18h, avec…
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Lire la suite →This is the english version of the french article Au revoir Twitter
That's it. I've decided to quit Twitter. Let me stop you right there, this is not a decision taken on a whim, because Elon Musk finally "set the bird free"[efn_note]At the end of a never-ending saga, by the way.[/efn_note]. But the concretisation of a reflection that lasted more than a year, and materialised in the setting up six months ago of a strategy aiming at progressively reducing my dependence.
I've already explained the reasons for my departure in the two previous articles cited above, and they haven't changed. The completion of Musk's purchase of Twitter acts as a spark, the straw that breaks the camel's back, or simply as an excuse. Choose whichever you prefer. It doesn't matter, because symbols, I believe, matter. It is also a political gesture, against yet another escalation in the privatisation of the digital public space. Finally, it is an opportunity to crack the wall of the network effect again[efn_note]Understanding the network effect[/efn_note], to create an opening towards more friendly, decentralised and democratic digital alternatives. Like Mastodon and other Fediverse software.
Even though I never loved Twitter, leaving it is not an easy or trivial choice. I'll quickly outline the reasons why. Then I'll share with you the many more arguments that convince me it's the right thing to do.
Lire la suite →Je me lance dans une petite série d'articles fiction, où je vais imaginer ce que pourraient changer certains géants du numérique s'ils voulaient vraiment, comme ils le disent souvent, « rendre le monde meilleur[efn_note]Allusion au classique « making the world a better place », un des marqueurs fort de l'idéologie startupiale de la Silicon Valley. Et magistralement caricaturée par l'excellente série du même nom. Voir extrait sur Youtube.[/efn_note] ». Et arrêter d'être aussi « BAAD[efn_note]Big, Anti-competitive, Addictive, Destructive to democracy » (gros, anti-concurrentiel, addictif et destructeur de la démocratie)[/efn_note] ».
Je commence avec un gros morceau, Google/Alphabet. Pour rappel, Alphabet (la société mère de Google), ce n'est pas que Google Search (oh non !), c'est aussi Youtube, Google Maps (et Waze), Google Mail, Google Drive, Google Photos, et bien sûr Android. Mais aussi Google X (le labo secret), beaucoup de boites dans l'IA (Deepmind) et les biotech (Calico), notamment. Je m'en tiendrai à l'écosystème de Google et des services web, dans cet article. Cela reste la cash machine de Alphabet et c'est dans cet écosystème que se concentrent les critiques.
Alors, que pourrait faire Google s'il était vraiment attentif, comme il le dit, à la santé du monde ? Et s'il voulait réellement éviter « d'être le mal[efn_note]Allusion direct à ce qui fut longtemps le slogan de Google,« Don't be evil » (ne sois pas le mal).[/efn_note] » ?
Lire la suite →Parmi les rares applications dont je n'avais pas encore trouvé d'équivalent dans le monde libre ou alternumériste, il y avait Google/Apple/Amazon Photo. Je suis donc…
Lire la suite →Cette année, j'ai été invité à contribuer à l'édition #19 de Ludovia, qui proposait un thème important pour moi. Au-delà des termes d'éthique et de sobriété qui peuvent toujours être questionnés, il y avait la dimension, plus fondamentale, de notre rapport aux technologies numériques. De l'évolution de nos imaginaires, et de notre volonté de construire un monde, non seulement soutenable, mais aussi désirable. Un grand bravo aux organisateurices d'avoir osé un tel thème.
J'ai donc eu le plaisir d'animer la table ronde du thème de l'année, que vous pouvez (re)visionner[efn_note]Le son est hélas très mauvais...[/efn_note]. J'ai également été chargé de proposer une synthèse avec l'illustrateur Eric, alias Cirebox (voir son site). Pendant deux jours, nous avons pu doubler notre capacité d'écoute, croiser nos regards et produire une synthèse dessinée, la première de Ludovia. En voici les sous-titres, suivis de quelques remarques personnelles.
Lire la suite →Je vous propose la traduction, avec l'aimable autorisation de son auteur Michael Kwet, d'un essai sur lequel je suis récemment tombé. Je pense qu'il mérite toute notre attention, car il pose non seulement un constat politique détaillé et sourcé sur le capitalisme numérique, mais il lui oppose aussi une véritable alternative. D'accord ou pas d'accord, le fait d'avoir ce genre d'alternative est salutaire. Car si la politique, c'est la capacité à faire des choix, alors nous avons besoin d'avoir plusieurs alternatives entre lesquels choisir. Autrement nous ne choisissons rien, puisque nous suivons l'unique chemin qui est devant nous. Et nous avançons, peut-être jusqu'au précipice...
L'article initial ainsi que cette traduction sont sous licence Creative Commons, ne vous privez donc pas de les partager si comme moi, vous trouvez cet essai extrêmement stimulant et précieux pour nos réflexions. Dans le même esprit, les commentaires sont à vous si vous souhaitez réagir ou partager d'autres réflexions.
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