Le numérique responsable, selon l'Institut du même nom, est un numérique écologique, éthique et inclusif.
- Écologique, parce que le numérique est un acteur majeur d'émission de gaz à effet de serre (et en progression exponentielle !).
- Éthique, parce que le numérique est devenu trop souvent invisible, incompris, aussi simple à l'usage qu'il est complexe sous le capot, et qu'il doit (re)devenir transparent, responsable, social.
- Inclusif, parce que le numérique ne doit pas être un nouveau facteur d'exclusion sociale des personnes, que ce soit en termes d'accessibilité (personnes à handicap notamment), d'accès (équipement et infrastructure numériques) ou de compréhension (méconnaissance des usages).
Sur ces trois aspects, la politique de l'Éducation nationale doit être exemplaire. Or cette politique est loin d'être parfaitement définie, et a besoin d'être menée de manière concertée par tous ses acteurs, nationaux ou locaux : le ministère de l'Éducation nationale et ses services décentralisés (académies, DSDEN), les collectivités (régions, départements et villes), les établissements scolaires.
En vue des États généraux du numérique pour l'éducation, prévus pour novembre 2020, il parait opportun de rappeler quelques principes impératifs pour mener une politique de numérique responsable.