C'est la canicule, il faut « s'adapter »

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Le mème de la réunion d'entreprise. Première bulle avec le manager "La canicule c'est la cata, comment on gère cette crise ?". Deuxième bulle avec les trois avis : "On privatise Météo France", "On accuse les écolos", "On suit les conseils du GIEC" ? Dernière bulle, le gars qui propose le 3em avis se fait jeter de l'immeuble
Version Framamèmes dessinée en 2025 par Gee (CC-0). 

 

Voilà, c'est l'été, et avec lui la canicule à laquelle on doit « s'adapter ». Et ça devrait être l'occasion de le marteler, alors que nous allons de reculs écologiques en reculs écologiques, il faut urgemment suivre les recommandations du GIEC. S'adapter, sans oublier d'atténuer le changement climatique (et le dépassement des autres limites planétaires, comme la chute de la biodiversité).

Il y aura des étés beaucoup plus chauds que d’autres. L’été 2022 a marqué les esprits, avec 33 jours de canicule, dont la plus précoce jamais enregistrée, dès le mois de juin. Dans un climat qui n’aurait pas été réchauffé par l’homme, correspondant au climat préindustriel, la probabilité de vivre un été comme 2022 est quasiment nulle. Aujourd’hui, l’été 2022 est devenu 500 fois plus probable qu’à l’époque préindustrielle mais reste un événement assez rare. Dans une France à + 2,7 °C, l’été 2022 correspond encore à un été chaud mais n’est plus du tout exceptionnel. Dans une France à + 4 °C, il correspond à un été frais.

Source : A quoi ressemblerait une France (trop) réchauffée ? [€]

Une graphique de Météo France, qui explique ce qu'implique vivre à +4 degrés. Températures extrêmes, feux de forêts plus nombreux, pluies intenses, enneigement 2 fois inférieur

Changement climatique : vivre à + 4 °C en 2100 © Météo-France

Source : Climat futur en France : à quoi s’adapter ? Météo-France publie un rapport sur la variabilité, les extrêmes et les impacts climatiques 

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