J’ai testé /e/OS alias Murena sur le Fairphone 4

Contexte : il y a quelques mois, j’ai proposé sous forme de candidature spontanée mes services aux équipes de la e.fondation qui développe /e/OS, un système d’exploitation mobile. Je trouvais le projet vraiment inspirant, important. Indispensable même, pour offrir une troisième voie plus vertueuse1 dans le duopole d’Apple (iOS) et Google (Android). L’équipe m’a gentiment répondu qu’il n’y avait pas de possibilité de missions ou d’ouverture de poste. Par contre, elle m’a proposé de tester /e/OS sur un Fairphone 4.

J’ai immédiatement accepté, tout content de pouvoir tester à la fois le Fairphone 4 qui m’intriguait depuis sa sortie, en même temps que /e/OS, ce système d’exploitation mobile respectueux des données, sobre, open source, porté par une structure à but non lucratif. J’en ai profité pour réinterroger mon propre rapport au smartphone, à l’écosystème Apple, à la technologie en général.

Bonne lecture !

Avant-propos : d’où je parle et d’où je viens

Pour comprendre en quoi ce test a été important pour moi, il faut que je vous dise en deux mots d’où je parle et d’où je viens technologiquement.

J’ai toujours été un peu geek, profil bidouilleur mais pas programmeur, avec de réelles affinités pour la technologie. Mais pas toutes les technologies, et ce dès le départ. Par exemple, je n’ai jamais été intéressé par les consoles de jeu, ou par la télévision. Aucune idée claire du pourquoi. En revanche, j’ai été fasciné par les ordinateurs, et j’ai eu mon premier PC portable en 3ème. C’était tôt à l’époque. En 2006, j’ai eu mon second PC, un macbook d’Apple, la première génération sous Intel. Là encore, à l’époque c’était audacieux de passer sur Apple, ils ne pesaient pas bien lourd sur le marché, j’étais tout stressé et d’ailleurs j’ai longtemps conservé une partition Windows (cracké) pour me rassurer (et pour jouer aussi).

Mon histoire avec Apple a donc commencé en 2006. En 2007, l’iPhone est sorti, et un ou deux ans plus tard, j’étais équipé. L’accoutumance à un écosystème qui se structurait pouvait commencer. À mon état le plus avancé (sic), c’est-à-dire en 2019, je possédais un iMac, un Macbook, un iPad, un iPhone pro et une Apple Watch2. Outch. Pour ma défense, cet équipement constituait à la fois mon équipement personnel et surtout professionnel (je suis indépendant depuis avril 2018). Mais quand même, j’étais encore récemment un très gros utilisateur de produits et services Apple.

2019 a été l’année de la bascule, celle où j’ai commencé à donner des cours de culture numérique, celle où j’ai commencé à murir une réflexion technocritique. J’ai commencé à prendre du recul sur mes propres usages et pratiques technologiques. J’ai réalisé ma dépendance à des plateformes qui me posaient des problèmes de modèle économique, d’éthique, d’enfermement, etc. Et j’ai donc commencé à m’en émanciper.

Des 5 GAFAM, j’ai pu m’extraire de Facebook, de Google, d’Amazon, de Microsoft3, mais il me reste Apple. Il faut comprendre que m’affranchir de cet écosystème n’est pas anodin pour moi. C’est un acte de « renoncement » à 15 ans d’habitudes, d’accoutumance, de confort, d’une certaine forme de fétichisation d’objets technologiques. J’y reviendrai peut-être dans un autre article.

Voilà d’où je parle et d’où je viens. Maintenant que vaut ce combo Fairphone + /e/OS ?

Mon test du combo Fairphone + /e/OS

Comme je l’ai évoqué lors de mon échange avec Gaël Duval, le fondateur du projet /e/OS, ma première impression a été l’incroyable fiabilité de /e/OS. Pour être honnête, je m’attendais à un système capricieux, buggé, complexe. En gros, je m’attendais à galérer. Je me trompais : /e/OS est stable, très stable. Lorsqu’on reçoit un appareil avec /e/OS déjà installé, comme ça a été mon cas, tout est totalement fonctionnel dès le premier allumage. Le système est très ergonomique, quelque soit son niveau de pratiques numériques.

Pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas encore du tout /e/OS, quelques mots rapides. Quand on choisit un smartphone aujourd’hui, on a le choix entre deux acteurs hégémoniques : iOS d’Apple (16% des parts de marché) et Android de Google (84% des parts de marché)4. Or Android by Google, c’est un OS qui est basé sur les données personnelles, comme le reste de l’écosystème de Google. Il y a donc des projets, plus ou moins aboutis, qui repartent de la brique open source d’Android pour le faire fonctionner sans les services supplémentaires de Google. Le plus connu est LineageOS. /e/OS est quant à lui basé sur LineageOS. Inutile de dire que même les deux combinés ne représentent pas encore grand-chose sur le marché des OS mobile. Mais ça peut changer !

À quoi ressemble /e/OS et que vaut-il ?

On sent que /e/OS est inspiré d’iOS plus que d’Android. Et de fait, le « launcher » par défaut reproduit trait pour trait l’apparence d’iOS. C’est un choix qui sera certainement discuté, mais la beauté d’Android, c’est aussi de pouvoir changer ce launcher et donc j’imagine que chacun y trouvera son compte. Pour ma part, venant de l’écosystème Apple et amateur de minimalisme, il me convient tout à fait, d’autant que Gaël Duval a annoncé une réécriture complète du launcher pour 2022.

Un système ultra stable

Comme je l’ai déjà écrit plusieurs fois, /e/OS est totalement stable. Je n’ai jamais eu de bug, d’écran figé, de redémarrage, rien du tout. Alors bien sûr, quand on passe d’un iPhone haut de gamme à un Fairphone sous /e/OS, l’effet se fait sentir. Les transitions sont moins fluides, les délais d’ouverture sont plus longs. Mais vous savez quoi ? On s’y habitue. Et il n’y a pas si longtemps, on s’en sortait très bien avec des ordinateurs super lents et l’ADSL. L’effet rebond technologique, encore et toujours.

C’est pareil pour l’appareil photo du Fairphone 4. Forcément, quand on est habitué aux smartphones haut de gamme, boostés aux IA propriétaires qui rendent le meilleur des photos, le combo Fairphone + /e/OS pique. Mais là encore, c’est utilisable, et ça réinterroge les attentes qu’on a vis à vis d’un ordinateur de poche vs un appareil photo (pourquoi on prend autant de photos déjà ?). Que ce soit dans un usage professionnel et personnel, il est tout à fait possible d’utiliser /e/OS comme seul OS mobile. C’est impressionnant, et porteur d’espoir.

Un marketing perfectible

Là où j’aurais un petit reproche à faire à /e/OS, c’est sur son marketing. Franchement, entre eelo, /e/OS qui s’écrit avec des « / », un petit e, OS en majuscule, Murena, le e.shop, la e.foundation, on est perdu, vraiment. Et d’ailleurs, dès qu’on cherche le projet sur un moteur de recherche ou sur un réseau social, on doit s’y reprendre à 2 ou 3 fois avant de trouver. Problématique pour un OS qui se veut grand public, il va falloir travailler cet aspect. Je sais qu’il y a un travail en cours pour renommer la marque grand public Murena (d’où la photo à la une), on verra comment se matérialisera la simplification.

Comment ai-je installé des applications sur /e/OS ? Et lesquelles ?

Quand on choisit de quitter l’écosystème « mainstream » et douillet d’Android et Apple, il y a quelques petits contrecoups, qui s’ils ne sont pas insurmontables, sont à prendre en compte.

/e/OS exclut tous les systèmes Google, et donc en premier lieu le Play Store, le magasin d’applications par défaut de l’écosystème Android. En alternative, j’ai utilisé trois App Store sur /e/OS. Le premier, c’est celui proposé par défaut sur /e/OS. On y trouve presque tout, c’est bien intégré, il y a les notes de confidentialité, c’est cool. Mais il n’y a pas tout, et notamment, il n’y a pas la plupart des banques !

Mais pas de panique, il existe une alternative au Play Store pour installer les applications « mainstream ». Il s’agit de Aurora Store, qu’on peut installer depuis l’App Store par défaut. Aurora permet d’accéder de manière anonyme au Play store et de télécharger des applications. Et c’est donc (pour l’instant) le principal contrecoup de /e/OS : on ne peut pas acheter d’applications payantes. Personnellement ça ne m’a pas dérangé. Et pour aller au bout du délire, j’ai installé F-Droid, un magasin d’applications exclusivement libres et open sources.

Les (principales) applications que j’ai installées

Comme ça peut être utile à certain·e·s, et parce que j’ai passé un peu de temps à chercher, voilà les principales applications que j’ai installées :

  • F-Droid et Aurora Store : pour compléter l’App Store par défaut de /e/OS et trouver toutes mes applications
  • kDrive : mon drive pro et perso, de la suite Infomaniak. C’est kDrive qui rapatrie automatiquement les (rares) photos que je prends depuis le Fairphone
  • Maps (l’application d’origine) + Organic Maps pour la cartographie. J’ai aussi installé Google Maps en backup et aussi pour trouver des restaurants, j’avoue que pour le coup je n.’ai pas d’alternatives sérieuses
  • K9 Mail : en remplacement de l’application Mail par défaut, qui ne m’a pas convaincu
  • 1password / Bitwarden : gestionnaire de mot de passe
  • Standard Notes : application pour prendre des notes (avec syncro sur mon PC sous linux)
  • Crédit coop : ma banque, logiciel téléchargé sur Aurora Store
  • Le Monde : en version web pour éviter tout le traçage abusif !
  • EasyBNF : en version web pour accéder à l’offre de presse de la BNF
  • Todoist : mon logiciel pro/perso de tâches
  • AntennaPod : logiciel de podcast. Ce qui est cool notamment c’est qu’on peut importer/exporter un fichier OPML, HTML ou une base de donnée. Une application conviviale dans son excellence donc
  • MusicCast : pour contrôler mon ampli connecté sans Airplay ou Spotify Connect
  • Tusky : Un client Mastodon
  • Qobuz : une alternative pas du tout idéale à Spotify et Apple Music (voir cet échange). De fait j’écoute ma musique principalement en la téléchargeant et la déplaçant sur le stockage du Fairphone.
  • Citymapper : pour les transports en commun
  • Signal : pour les messages et comme appli de SMS par défaut !
  • Firefox : pour le web, en remplacement de l’appli par défaut (pour info, on a parlé du choix de /e/OS de ne pas mettre Firefox par défaut dans l’échange avec Gaël Duval). Joies d’Android (et donc de /e/OS), on peut y installer des extensions, et notamment Ublock Origins !!

En matière de pistage de données, n’oubliez pas que si une partie se joue au niveau de l’OS, la grande partie se joue au niveau des applications que vous installez ! C’est la raison pour laquelle je n’ai pas installé de réseaux sociaux sur mon smartphone. Ce qui au passage modère mon usage. D’autres applications sont des pompes à données : les applications de streaming (c’est pourquoi j’écoute désormais essentiellement ma musique offline) ou encore les applications de presse (à ce sujet, lire cet article assez glaçant).

Ce que j’aime le plus sur le combo Fairphone + /e/OS

À noter que comme je viens de l’écosystème particulièrement fermé Apple, certains de mes coups de cœur seront des acquis pour des utilisateurs avancés d’Android.

  • Fonctionner sur un système largement européen (Fairphone est une entreprise néerlandaise, tant que la e.foundation est une association de droit français). Dans une période où l’on parle de plus en plus de souveraineté numérique, ça procure beaucoup de satisfaction.
  • Fonctionner sur un système avec quasi uniquement des logiciels open source et/ou respectueux des données personnelles.
  • La stabilité et le minimalisme de /e/OS qui en fait un OS mobile tout à fait agréable et cohérent
  • Pouvoir installer des extensions dans Firefox (Ublock Origins !!).
  • Pouvoir choisir Signal comme application SMS par défaut. Ce qui permet d’avoir dans la même application vos conversations Signal ET vos SMS classiques.
  • L’USB C. Enfin débarrassé du format propriétaire lightning d’Apple qui traîne (ENCORE !) dans les derniers iPhone et qui oblige à avoir 3 câbles différents sur soi. Ça permet aussi de brancher certains casques compatibles utilisés habituellement sur PC pour les visios.

Ce que j’aime le moins sur le combo Fairphone + /e/OS

  • Ne plus pouvoir lire et écrire des messages SMS sur mon ordinateur (combo iPhone + Macbook). Pour le coup, ça fait partie des conforts auxquels il faudra renoncer. EDIT : on m’oriente vers l’option KDE Connect / Gnome Connect.
  • L’application Mail par défaut et K-9Mail, franchement pas convaincantes à mes yeux (de nombreux mails mal dimensionnés, une mauvaise utilisabilité, pas possible d’archiver au lieu de supprimer).
  • Plus de Airplay snif ! Alternative ou renoncement ? Il y a des alternatives, plus ou moins satisfaisantes : Spotify (bof), MusicCast avec Qobuz (un peu mieux), ou alors brancher directement en USB son téléphone.
  • Plus de Apple Pay re-snif ! Alternative ou renoncement ? Plutôt renoncement je crois.
  • Le fait de ne pas pouvoir tapoter sur l’écran pour voir l’heure et les notifications.
  • Le Fairphone 4 est trop grand, c’est dommage et contre-écologique d’ailleurs.

Comment /e/OS se situe en tant qu’alternative numérique ?

J’ai récemment écrit un article où j’essaye de poser les différentes dimensions qui doivent compter pour juger d’une alternative numérique. Comment /e/OS se situe-il dans ces dimensions ?

La dimension libre et open source

/e/OS est totalement open source, et basé principalement sur d’autres briques open source (LineageOS, Nextcloud, etc.). Cela veut dire que l’on n’a pas besoin de faire confiance à l’association pour que nos données soient en sécurité, on peut simplement le vérifier en consultant le code. C’est une différence fondamentale avec Apple, par exemple, qui se pose en chevalier blanc des données personnelles de ses utilisateurs, mais que l’on doit croire sur parole.

La dimension écologique

Gaël Duval m’a confirmé dans notre échange que /e/OS était développé avec la dimension écologique en tête, notamment en étant compatible y compris sur de vieux smartphones. Il faudra suivre cela en pratique, pour le moment l’OS est trop jeune pour en juger.

La dimension économique

/e/OS est porté par une fondation qui n’a pas de but lucratif. Une entreprise lui est adossée, et elle gagne de l’argent en prenant une commission sur les ventes de smartphones embarquant /e/OS. L’entreprise gagne aussi un peu d’argent en vendant des services de cloud. Le modèle économique est sain et n’est pas basé sur l’exploitation de données personnelles.

La dimension protection de la vie privée et des données personnelles

C’est le principal cheval de bataille de /e/OS, et comme le code est open source, on pourra en juger en l’auditant régulièrement. Le système met en œuvre un certain nombre de mesures pour garantir la sécurité des données personnelles et sensibiliser ses utilisateurs, par exemple son magasin d’applications met en avant les notes de confidentialité compilées par Exodus Privacy.

La dimension inclusive

Pour le coup, pas trop d’informations à ce sujet, si ce n’est que l’ambition de /e/OS est de dépasser le cercle des convaincus, des geeks, des flippés de la vie privée. Ils devront donc largement travailler cet aspect et du peu que j’ai vu, il y a des bonnes choses et encore des progrès à faire (par exemple, les réglages ne sont pas très intuitifs).

La dimension conviviale

Il n’y a pas d’enfermement chez /e/OS ou dans le service de cloud, basé sur Nextcloud. Les formats utilisés sous des formats libres, standards, interopérables. Affaire à suivre.

La dimension éthique

Je n’ai pas particulièrement creusé cet aspect, mais pour le moment pas de scandale en vue sur les conditions de travail des employés, pas de frasques à rapporter sur les dirigeants. Bref là encore il est trop tôt pour juger de cet aspect, mais dans les faits, /e/OS repose sur de bonnes bases éthiques.

Peut-il vraiment y avoir des mines éthiques pour extraire les terres rares nécessaires aux smartphones ?

La question de la fin : le combo fairphone + /e/OS est-il une réponse suffisante ?

C’est la question qui restera sans réponse, pour le moment. Soyons clair : le combo Fairphone + /e/OS offre une alternative numérique très séduisante : Fairphone pour un smartphone durable, réparable, upgradable et plus éthique que la moyenne, bien que nécessairement imparfait (car les filières d’exploitation minière sont dégueulasses et ça remonte à loin). /e/OS pour un OS mobile respectueux de la vie privé, sobre, européen, open source. Clairement, dans la situation actuelle, choisir ce combo prend beaucoup plus de sens que n’importe quel autre smartphone remplacé en moyenne tous les deux ans, vache à lait d’une multinationale américaine ou chinoise qui n’a que ses intérêts économiques en tête.

Mais face à l’urgence climatique, environnementale et sociale, est-ce une réponse suffisante ? Quand je lis les travaux d’associations comme Systex sur les dessous de l’extraction minière (voir notamment les vidéos de Aurore Stephant), des éditoriaux comme ceux de Socialter, des livres comme celui de Pitron, je me pose sérieusement la question. Un smartphone vraiment durable, sobre, éthique, respectueux des données et sécurisé, est-il seulement concevable ? Et s’il n’est pas concevable, il faudra se poser la vraie question : posséder un smartphone est-il suffisamment vital pour continuer d’extraire et produire comme nous le faisons ? Si l’extraction pose un dilemme éthique insoluble, ne faudra-t-il pas au moins utiliser les précieux métaux extraits pour des appareils numériques essentiels ?

C’est la question que je pose là, pour conclure. Je cherche encore la réponse, et dans l’intervalle, je vais sérieusement me tourner vers une coopérative, Commown, qui loue le Fairphone 4 sous /e/OS, et porte un cran plus loin l’équation d’un numérique « écologique » et « responsable ».

Et vous, qu’en pensez-vous ? Où en êtes-vous de votre cheminement ? J’espère que ce retour d’expérience et de réflexions vous aura intéressé et je serais ravi d’en échanger avec vous !

Quelques liens pour aller plus loin

Se renseigner sur /e/OS, FairPhone, Commown

Des articles de Gaël Duval qui reviennent sur l’aventure eelo puis /e/OS puis Murena

D’autres tests plus « classiques »

Si vous voulez avoir un avant-goût précis des performances, de l’appareil photo, toutes ces choses que j’ai choisi de ne pas trop aborder, vous pouvez compléter cet article par d’autres tests plus classiques.

L’image à la une est une murène, en écho au nouveau nom de /e/OS, Murena. C’est une image sous licence CC à retrouver sur pxhere.

Notes de bas de page

  1. Il existe en fait plusieurs alternatives à ce monopole, parmi lesquelles notamment le projet LineageOS. Toutes n’ont pas le même public ou le même niveau d’accessibilité. /e/OS est important dans le sens où il vise dès le départ un large public
  2. En revanche, je n’ai jamais été intéressé par le Homepod, de la même manière que je n’ai jamais utilisé Siri sur mes appareils Apple.
  3. Pour être précis : je boycotte totalement Facebook et Amazon, les deux pires de la team selon moi. J’utilise très rarement les suites Google et Microsoft, quand mes clients l’exigent. Je ne les utilise plus à titre individuel et j’encourage fortement d’autres plateformes alternatives, notamment celle que j’ai choisie à titre professionnel, Infomaniak. Chez Google, je m’autorise encore Google Maps en backup
  4. Source

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