Dossier : la transformation alternumérique des organisations

Dans mon activité professionnelle comme dans ma vie personnelle, je milite pour un numérique alternatif. Cette page constitue une sorte de dossier visant à explorer la notion de transformation alternumérique des organisations. Qu’est-ce qu’un numérique alternatif ? Pourquoi en a-t-on besoin ? Par où commencer ?

Ce dossier est une invitation à l’échange, à l’exploration et à la curiosité, au travers de nombreux liens internes et externes à mon site. N’hésitez pas à me contacter à ce sujet. Le dossier sera très régulièrement enrichi et actualisé. Bonne découverte !

ℹ️ Je propose des prestations de conseil et des formations pour vous accompagner sur votre réflexion et/ou votre mise en place d’alternatives numériques. Si intéressé⋅e, vous pouvez me contacter.

Table des matières

Concepts théoriques

Le numérique est politique… et le numérique dominant est inacceptable

Mon parti pris, c’est que ce numérique dominant, tel qu’il est aujourd’hui proposé de manière hégémonique par les géants du numérique, n’est pas acceptable. Il n’est pas émancipateur, mais largement aliénant. Il n’est pas choisi, mais largement subi. Pire encore, il n’est pas soutenable humainement et environnementalement. Ce numérique là, dominant, hégémonique, monopolistique, est-il compatible avec les valeurs des organisations d’intérêt général ?

C’est une prise de conscience qu’il faut accompagner au sein des organisations d’intérêt général, porteuses de valeurs fortes : les choix d’outils numériques sont devenus trop importants, trop stratégiques, trop porteurs de sens, trop… politiques, pour que l’on continue de les reléguer à leur seule dimension technique. Dit autrement, les choix d’outils numériques doivent devenir des choix politiques au sein des organisations d’intérêt général.

Lire l’article

Le numérique acceptable

Dans la droite ligne d’André Gorz et d’Ivan Illich, voilà une ébauche de ce en quoi consiste pour moi un numérique acceptable. Car si le numérique est un fait social total, il est aussi la somme d’un ensemble de « choses » plus ou moins utiles, désirables, soutenables.

Nous devons politiser les choix techniques et technologiques et pour cela, il est utile d’avoir des outils d’aide à la décision. Cette réflexion n’est absolument pas aboutie, je sais que d’autres modèles existent et je vais aller les exhumer. Vos commentaires et retours sont les bienvenus comme toujours.

Le numérique acceptable : Emancipateur et non aliénant Choisi et non subi Soutenable socialement et écologiquement

Les inspirations

André Gorz : « Seul est digne de toi ce qui est bon pour tous. Seul mérite d’être produit ce qui ne privilégie ni n’abaisse personne. Nous pouvons être plus heureux avec moins d’opulence, car dans une société sans privilège, il n’y a pas de pauvres ».

Ivan Illich : « L’outil juste répond à trois exigences : il est générateur d’efficience sans dégrader l’autonomie personnelle, il ne suscite ni esclaves ni maîtres, il élargit le rayon d’action personnel ».

Dessin réalisé sur Diagrams (ancien Draw.io), encore un outil en ligne génial et entièrement libre.

Le numérique alternatif

Sur quelles dimensions peut-on reconnaître, et a fortiori choisir, une alternative numérique ? Les libristes jureront par le caractère open source du programme, les écolos sur sa sobriété, les défenseurs de la vie privée sur le chiffrage des données, etc. Mais est-ce qu’une alternative numérique n’a pas besoin d’être un peu de tout ça ?

Voilà comment je structure aujourd’hui les différentes dimensions d’un numérique alternatif. C’est en fonction de chacun d’eux que j’essaie de faire les choix les plus adaptés à mes situations.

  • La dimension libre et open source : l’ouverture, au moins partielle, du code informatique pour pouvoir en comprendre le fonctionnement a minima.
  • La dimension écologique : la durabilité du matériel, la sobriété du code informatique (low code, no code, low tech).
  • La dimension économique : le modèle économique est juste, il permet de faire vivre correctement les contributeurices.
  • La dimension protection de la vie privée et des données personnelles : l’alternative numérique recherche le “privacy by design”, du matériel et logiciel qui respectent nos données personnelles, en captent le moins possible et les stockent le moins longtemps possible. L’alternative numérique s’emploie à crypter le plus possible les données.
  • La dimension inclusive : l’alternative numérique s’attache à créer des outils accessibles, ergonomiques, égalitaires. Elle intègre que les technologies numériques ont tendance à renforcer toutes les inégalités sociales, économiques et culturelles.
  • La dimension conviviale : l’alternative numérique s’attache à être conviviale, ne crée pas de dépendance inutile (captologie), n’impose pas un écosystème fermé (interopérable). L’alternative numérique élargit le rayon d’action personnel, elle ne le rétrécit pas.
  • La dimension éthique : l’alternative numérique se construit dans des conditions éthiques, respect des personnes (salariés, clients, fournisseurs), respect du droit (payer ses impôts dans les pays où l’on génère du CA par exemple), respect de la morale.

Le numérique alternatif radical, c’est aussi le choix du non numérique. Pas besoin de s’échiner à trouver l’outil numérique parfait, quand l’outil non numérique fonctionne. Parfois également, trouver l’outil numérique parfait est impossible (par exemple la sécurité, ou la vie privée absolue, n’existent pas dans un monde numérique).

L’émancipation numérique

On parle parfois d’hygiène numérique. Il s’agirait du fait de prendre conscience de l’écosystème numérique qu’on utilise au quotidien, de chercher à comprendre son modèle économique, son fonctionnement, etc.

L’émancipation numérique va un cran plus loin : elle invite à reprendre le contrôle de son écosystème numérique, de gagner en indépendance, en contrôle, en compréhension. De ne plus seulement être façonné par l’outil numérique, mais de le façonner à son tour. Alors, par où on commence pour reprendre le contrôle ? Quelques pistes dans ce dossier :

  • Éviter les plateformes les plus toxiques
  • Apprendre à héberger ses propres services web
  • Réinventer l’exploration du web
  • Protéger sa vie privée et sa sécurité
  • Trouver des logiciels et des services alternatifs
  • Continuer à se renseigner, être curieux, débattre, voter

Éviter les plateformes les plus toxiques

Je considère certaines plateformes numériques comme toxiques. L’adjectif est fort, j’en suis conscient, et peut-être inadapté. Mais je n’ai pas trouvé mieux pour qualifier des plateformes dont les algorithmes et le design créent sciemment de l’agressivité, de la désinformation, ou encore du mal-être. Ces plateformes reposent pour la plupart sur un modèle publicitaire, et donc sur la captation de données (le capitalisme de surveillance) et l’économie de l’attention.

Je ne crois pas que ces plateformes puissent réellement se transformer d’elles-mêmes, à moins d’être très puissamment régulées. En attendant, je conseille de les éviter, de réduire sa dépendance vis-à-vis de ces plateformes, voire de les boycotter.

Le numérique éthique

Vous êtes-vous déjà demandé quels enjeux éthiques gravitent autour d’un service web ? Ils sont nombreux ! Souvent, ils s’entrecroisent, parfois ils se contredisent. En voici quelques-uns, dans le désordre.

La centralisation d’Internet et du web1. Internet a été construit pour être un système décentralisé : chaque ordinateur est connecté aux autres et peut héberger des données, ce qui crée un système théoriquement très résilient. Car si un ordinateur tombe il y en a des milliards d’autres. Mais notre dépendance à de très gros acteurs a conduit Internet à se recentraliser. Un exemple : si Google n’était pas accessible pendant ne serait-ce qu’une heure, la plupart des internautes ne pourrait plus naviguer sur le web.

Les enjeux environnementaux. Les services web polluent autant que les autres. Ils consomment de l’énergie, sont hébergés dans des datacenters qui ont nécessité des métaux rares dont l’extraction est très polluante, etc.

Le capitalisme de surveillance2 et l’économie de l’attention3. Les services web des grandes plateformes sont pour la plupart construits autour du modèle économique de la publicité. Pour faire simple : ils siphonnent nos données, font tout pour capter notre attention, et façonnent notre vision du monde.

La « souveraineté numérique4 » : privilégier des services hébergés en France, en Europe plutôt qu’aux États-Unis ou en Asie. Disons-le ainsi, dans les prochaines années et décennies d’incertitudes, imaginez qu’on se brouille avec les États-Unis, et qu’ils nous coupent l’accès à leurs services. Que vous resterait-il ? Êtes-vous plutôt dépendant ou résilient ?

Les valeurs autour du logiciel : logiciel libre vs logiciel propriétaire. Pour la Free Software Foundation, le « logiciel libre » [free software] désigne des logiciels qui respectent la liberté des utilisateurs. En gros, cela veut dire que les utilisateurs ont la liberté d’exécuter, copier, distribuer, étudier, modifier et améliorer ces logiciels. ». Pour en savoir plus.

Pratiques

Apprendre à héberger ses propres services web

Héberger son contenu ou dépendre d’une plateforme : quelle différence ?

La différence fondamentale, c’est qui a du pouvoir sur ton contenu ? Qui a le pouvoir de le retirer par exemple, et selon quel cas :

Si tu héberges ton contenuSi tu dépends d’une plateforme fermée
La loiLa loi
Les CGU de ton hébergeur5Les conditions générales d’utilisation de la plateforme (dictées souvent par le pays d’origine)
Les intérêts économiques, politiques, idéologiques propres à la plateforme
Une pression du gouvernement sur la plateforme
Une signalisation en masse de ton contenu par des opposants politiques ou militants
Un robot (bot) mal programmé
Un·e modérateur·ice de mauvaise humeur
La fermeture de la plateforme

Quels services peut-on héberger sur le web ?

En soi, tous les services que tu utilises sont hébergés sur le web. Mais dépendre d’une plateforme unique (Facebook, Google, Flickr, etc.) ne permet pas de façonner son propre espace sur le web. Quelques exemples de service que tu peux héberger ou faire héberger :

  • Blog : WordPress, Drupal, Dotclear, Joomla, Drupal, Hugo, Korben, etc.
  • Gallerie d’images : Koken, Piwigo
  • Wiki : Mediawiki, Dokuwiki (c’est le cas de ce wiki)
  • Cloud : Nextcloud ou Owncloud
  • Suite bureautique : OnlyOffice ou Collabora
  • Slack : Mattermost ou Rocketchat
  • Visioconférence : Jitsi ou Big Blue Button
  • Messagerie instantanée : Element, Signal ou Telegram
  • Podcast : Castopod

Hébergeurs de services libres et/ou alternatifs ?

Quand on parle d’hébergeur de services libres et/ou alternatifs, on doit parler des CHATONS, le Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires. Plus d’infos sur leur site.

Quelques hébergeurs particulièrement engagés (liste subjective et non exhaustive) :

Réinventer l’exploration du web

Cette partie est tirée de l’article : Pour revenir à l’esprit du web, soyons (beaucoup) plus curieux !

Reprendre le contrôle du web en retrouvant le plaisir de l’exploration

Dominique Boullier, dans son incontournable sociologie du numérique, liste un certain nombre de pratiques personnelles d’orientation qui sont autant de possibilités de changer sa façon d’explorer et de consommer le web. Je les reprends à ma sauce :

  • Revenir à la sérendipité, se laisser porter par les liens. Cela reste une méthode d’exploration et de recherche efficace, en plus d’être une invitation au voyage (virtuel).
  • Se créer ses habitudes grâce aux favoris, aux marque-pages (ou bookmarks) proposés par chaque navigateur internet.
  • Chercher dans les catégories d’un annuaire ou d’un site structuré, comme Wikipedia. Wikipedia est un site parfait pour la sérendipité. Vous pourriez y passer des heures en sautant de lien en lien. Et chaque article de Wikipedia propose une série de liens externes.
  • Faire confiance aux recommandations de vos communautés virtuelles et à leurs curations (sur Delicious, Scoopit, Seenthis, ou sur des réseaux sociaux). Mais attention à vos biais de confirmation !

Reprendre le contrôle de notre information

Il existe bien des façons de reprendre le contrôle de notre accès à l’information, et de moins dépendre des infomédiaires pour construire notre vision du monde. Voici quelques pistes :

  • À défaut de vous convertir aux flux RSS (encore que ça ne requiert aucune compétence particulière

S’informer sur Internet (via Nothing2hide )

Le débat public et la diffusion d’idées ne peuvent plus être décorrélés du numérique et d’Internet. Comprendre les mécanismes de la création de l’information sur Internet, savoir chercher, trier, croiser et vérifier les informations, mais aussi contribuer au débat en ligne sont des compétences essentielles pour prendre sa place de citoyen aujourd’hui. Ces fiches vont vous aider à décrypter de façon ludique les mécanismes du web pour permettre aux participants de se les approprier, et de les réinvestir dans d’autres contextes.

Retrouvez les fiches pédagogiques de Nothing2hide

Protéger sa vie privée et sa sécurité

Sites complets

  • Privacy Tools (EN) : PrivacyTools provides services, tools and knowledge to protect your privacy against global mass surveillance.
  • switching.software (EN) : Des alternatives éthiques aux grands logiciels, faciles à utiliser et qui font gaffe aux questions de vie privées 🙂
  • Gofoss : Adoptez les logiciels libres et ouverts, protégez votre vie privée, maîtrisez vos données.
  • Prism Break : Refusez les programmes de surveillance des données comme PRISM, XKeyscore et Tempora.
  • Hygiène numérique
  • Nothing2hide : Guide de protection numérique

Contenus (articles, livres, etc.)

Trouver des logiciels et services alternatifs

Il existe plusieurs catalogues très complets permettant de trouver des logiciels et services alternatifs. En voici quelques-uns.

Des catalogues de logiciels et services alternatifs

  • Framalibre : l’un des premiers annuaires du libre, maintenu par l’incontournable association Framasoft.
  • Correspondance entre logiciels libres et logiciels propriétaires (article Wikipedia): Cet article recense une liste de choix alternatifs libres proposant des fonctionnalités proches de logiciels propriétaires bien établis dans leur domaine d’application. Cette liste n’est pas exhaustive.
  • Les alternatives éthiques : Sur le wiki d’Herminien, plein d’alternatives éthiques que l’auteur a pu lui-même tester et utiliser.
  • Chatons : Le collectif vise à rassembler des structures proposant des services en ligne libres, éthiques et décentralisés afin de permettre aux utilisateur⋅ices de trouver rapidement des alternatives respectueuses de leurs données et de leur vie privée aux services proposés par les GAFAM
  • switching.software (EN) : Des alternatives éthiques aux grands logiciels, faciles à utiliser et qui font gaffe aux questions de vie privées
  • Privacy Tools (EN) : PrivacyTools propose des services, outils et connaissance pour protéger votre vie privée contre les dispositifs de surveillance de masse.

Ma sélection d’alternatives numériques

Il existe des millions d’alternatives, mais si vous voulez aller vite, je vous propose une sélection personnelle. Je pars du principe que vous démarrez de zéro, donc je ne liste que des alternatives grand public.

Toutes ces alternatives correspondent à l’idée que je me fais d’un numérique convivial : un prix juste, un logiciel qui ne vous rend pas dépendant : multiplateforme, interopérable, les données s’exportent facilement, etc. Toutes ne sont pas parfaites, mais s’en approchent.

Cette liste est subjective et NON exhaustive. Si vous cherchez des trucs plus fouillés, creusez (en commençant par les catalogues évoqués plus haut), explorez et si besoin, contactez-moi !

Côté matériel/hardware

On parle beaucoup d’alternative software, mais le hardware constitue un élément essentiel de la chose numérique. En matière d’impact environnemental notamment, c’est la fabrication de nos appareils numériques qui est de loin la plus polluante (impact carbone, utilisation d’énergie et d’eau, sans parler d’exploitations humaines). Des alternatives existent pour proposer des appareils plus durables, réparables, plus éthiques quand c’est possible.

  • Fairphone : le smartphone réparable de référence
  • Shift : un smartphone modulaire made in Germany
  • Framework : l’ordinateur réparable et modulable
  • Why : des ordinateurs entièrement démontables et réparables
  • Commown : la coopérative qui loue du matériel informatique

L’essentiel du temps passé sur son ordinateur ou smartphone se déroule sur un navigateur. Aujourd’hui, Google Chrome est hégémonique, et pourtant il pille allègrement vos données de navigation pour vous proposer des publicités ultra-ciblées6. Il est temps de changer, non ?

Franchement, vous n’avez plus de raisons de garder un navigateur comme Google Chrome qui ne vous respecte pas

Moteurs de recherche

Le web était un espace d’exploration et de sérendipité… avant l’émergence de moteurs de recherche toujours plus perfectionnés. Certes, ils rendent notre recherche d’information plus efficace, mais d’un autre côté, cette efficacité se paye en données d’une part, et dans la perte d’une certaine forme de flanerie, d’autre part. Google est le moteur de recherche hégémonique du web. Et si on en essayait d’autres ?

Et vous pouvez aussi naviguer sur le web… sans moteur de recherche ! Allez sur Wikipedia par exemple, et laissez-vous aller de clics en clics, voyez, explorez !

Musique

Spotify, Deezer, Apple Music, c’est pratique. Mais d’une part, ils rémunèrent mal les artistes, d’autre part, ce sont des algorithmes gonflés avec vos données, qui de plus en plus, vous recommandent de la musique. Et si on variait les sources ?

  • Pour chiner de la musique : les radios (à commencer par FIP, ou encore l’excellent site Radio Browser), les blogs de passionnés, vos potes, etc.
  • Pour acquérir légalement de la musique (sans DRM) : Bandcamp, Qobuz entre autres.
Adresse mail

L’adresse mail est l’un des piliers de son identité numérique. Il est conseillé d’en avoir plusieurs, perso, pro, spam. Mais, quoi qu’il en soit, voilà un choix à ne pas faire à la légère, car vos correspondances disent beaucoup de vous, et changer d’hébergeur n’est pas toujours chose aisée.

Boite mail
Client mail
Création de site
Outil de gestion de contenu (CMS)

Tous ces CMS sont gratuits et open source lorsque vous les hébergez. Et dans tous les cas, vous pouvez les faire héberger chez des hébergeurs (voir plus haut).

  • WordPress
  • Drupal
  • Joomla
  • Hugo
  • Jekyll
Analytics

Quand on crée son site et qu’on veut des analytics, le réflexe c’est… Google Analytics. Pourtant, une fois de plus, vous refilez des données à Google, c’est de moins en moins RGPD-compatible, c’est gourmand en processus sur votre site, bref, il existe des alternatives !

Vous pouvez aussi vous demander si vous avez vraiment besoin de données sur votre site. Et si oui, pourquoi et lesquelles ?

Webconférence
Prise de notes synchronisées
Messagerie instantanée
  • Signal (gratuit, dons suggérés)
  • Telegram (gratuit, dons suggérés)
  • Olvid (freemium avec offre complète payante)
Gestionnaire de mots de passe
Des sites web pour tous les jours

Il existe tellement de sites alternatifs, souvent sous licence libre, souvent accessibles gratuitement (pensez au don), qui ne proposent ni publicité ni contenu publireporté. En voici quelques-uns :

  • Cuisine libre : Site contributif sans cookie, sans pistage, et avec des recettes en CC BY
  • Unsplash : des photos magnifiques en licence libre.
  • Bibebook : 1 700 livres gratuits

À compléter avec ma liste de sites, blogs et wiki à ne pas rater, ainsi que ma recension de banques d’images, de vidéos et de sons libres de droit

D’autres services numériques alternatifs

Un peu en pagaille mais ils sont méritent d’être plus connus !

À suivre, le mouvement des licoornes qui a pour but de proposer des modèles économiques alternatifs et dont plusieurs proposent des services numériques.

Continuer à se renseigner, être curieux, débattre, voter

Le gros problème du numérique, c’est qu’il est encore « subpolitique » (le terme est de Dominique Boullier), c’est à dire que son implémentation ne fait pas encore suffisamment l’objet de débats citoyens ou d’un véritable processus démocratique. On pourrait d’ailleurs étendre la remarque à d’autres technologies.

Toujours est-il que dans cet univers complexe, passionnant, et rempli d’enjeux, il faut continuer à se renseigner, rester curieux, débattre et voter. Quelques ressources pour commencer.

D’autres ressources sur le même thème

Photo par Alexander Schimmeck sur Unsplash

Notes de bas de page

  1. Redécentralisation sur Wikipedia
  2. Un capitalisme de surveillance, de Shoshana Zuboff 
  3. Économie de l’attention sur Wikipedia
  4. Souveraineté numérique sur Wikipedia
  5. Si ces CGU ne te plaisent pas, tu peux facilement changer d’hébergeur, ils sont très nombreux, et très variés (entreprises privées, associations, coopératives, acteurs militants, etc.
  6. à ce sujet, lire cette BD éloquente

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