Dans le cadre des cours de culture numérique que je donne à l’ECE, j’ai proposé aux étudiants de les évaluer dans le cadre d’un webinar qui sera diffusé publiquement. L’idée est pour eux de développer des sujets complexes autour d’enjeux du numérique, et de les vulgariser pour toucher un large public. Si cela vous intéresse, inscrivez-vous !
Programme du mardi 4 mai 2021
14h : Introduction
Avec Mathieu Grandperrin, connecteur chez Ouishare et cofondateur du programme F(r)ictions numériques
14h30 : L’Humanité, maître ou esclave du numérique ?
Avec Célia Regereau, Antoine Bénar, Romain Monot, Kévin Lauvand, Maleak Teouri
15h : La puissance de la vidéo
Avec Langlois Félix, Sauret Antonin, Corcilius Robin, Billerot Julien, De Roeck Melvin, Rosetti Adrien
15h30 : L’omniprésence des réseaux sociaux dans le marketing
Avec Thomas LAGRANGE, Thomas POISBLAUD, Alessandro GUIDONI, BACH Dinh Bach, Pierre BOSC, Emilien BIRON
16h : L’impact du numérique sur l’environnement
Avec Anaïs Lefebvre, Marine Amarnier, Antoine Gardent, Yohan Pillet, Jeanne Dupretz, Alexandre Dutheil
16H30 : La pandémie du numérique
Avec Maxime LABE, Thomas PIGNAL, Théo CADOZ, Lucas GEVAERT, Elsa CAUSSE, Amandine CREGUT
17h : Conclusion
Avec Louis Derrac, consultant et enseignant spécialisé numérique et éducation
Inscriptions
Détail des interventions
L’Humanité, maître ou esclave du numérique ?
Participants : Célia Regereau, Antoine Bénar, Romain Monot, Kévin Lauvand, Maleak Teouri
Dans notre monde l’utilisation du numérique est de plus en plus omniprésente à un point tel que certains métiers se créent autour, et certains hommes en sont par essence dépendants. Plusieurs questions émergent donc de ce constat : des questions éthiques, mais aussi surtout sur le lien de subordination entre l’Homme et son outil. Dans cette quête d’utiliser le numérique afin de rendre notre vie plus simple, plus sûr et plus sociable, n’a -t-on pas d’une certaine façon été asservi par ce même numérique ? La question se pose alors : comment s’assurer de notre gouvernance vis-à-vis de cet outil ?
Nous répondrons à ce questionnement tout au long de notre développement. D’abord, il sera intéressant de voir à quel points l’Homme est dépendant du numérique. Ensuite il sera tout aussi constructif de savoir quel est la responsabilité de l’homme dans cette dépendance (code is law). Pour finir, il est aussi envisageable de mettre en relation la complexité des deux grandes parties vues précédemment, et ainsi donc s’interroger quand au réel danger que pourrait représenter une dépendance accrue au numérique auquel nous avons accès au quotidien.
La puissance de la vidéo
Participants : Langlois Félix, Sauret Antonin, Corcilius Robin, Billerot Julien, De Roeck Melvin, Rosetti Adrien
Notre groupe veut décrire la portée des vidéos sur internet (réseaux sociaux, plateformes de diffusion,…). Par portée, nous pensons à leurs dangers principalement. Mais nous voulons également apporter une vision d’ingénieur en essayant de proposer des solutions possibles à ces dangers ; que ce soit pour les entreprises d’internet ou bien pour ses utilisateurs.
Pour ce faire, nous voulons aborder plusieurs plateformes sous forme d’étude de cas à travers chaque argument. Nous utiliserons le cas de Youtube pour imager les problèmes d’algorithme dans la diffusion de vidéos. Youtube nous servira également à montrer l’exploitation des enfants sur internet. De plus nous allons appuyer les dangers pour les enfants sur internet et pour illustrer nous prendrons TikTok comme exemple.
L’omniprésence des réseaux sociaux dans le marketing
Participants : LAGRANGE Thomas, POISBLAUD Thomas, GUIDONI Alessandro, BACH Dinh Bach, BOSC Pierre, BIRON Emilien
Sur 4,6 milliards de personnes accédant à un réseau internet, 4,2 milliards se sont identifiés sur un au moins un réseau social. Une personne passe en moyenne par jour 2,5 heures sur les réseaux sociaux. Ces chiffres suffisent à prouver l’omniprésence des réseaux sociaux dans le quotidien des utilisateurs d’Internet. C’est cette omniprésence qui pousse les entreprises à se tourner vers les réseaux pour attirer leur clientèle. Nous allons tenter de décrypter les méthodes marketings des firmes sur ces plateformes en analysant leur influence sur leur clientèle. Nous distinguerons plusieurs méthodes, nous parlerons d’abord des opérations commerciales présentées par les influenceurs, puis nous introduirons les publicités ciblées mises en place par le traitement de données numériques des algorithmes. Enfin, nous verrons simplement l’implémentation des sociétés sur les différentes plateformes et leurs intérêts.
L’impact du numérique sur l’environnement
Participants : Anaïs Lefebvre, Marine Amarnier, Antoine Gardent, Yohan Pillet, Jeanne Dupretz, Alexandre Dutheil.
De nos jours, le numérique est présent dans notre quotidien. Il est présenté comme une invention révolutionnaire qui simplifie la vie des utilisateurs et permet de grandes avancées, notamment dans les énergies renouvelables, la domotique et la médecine. Malheureusement, il peut-être aussi néfaste dans certains domaines, comme l’environnement.
De nombreuse problématiques se posent autour de cette technologie. Non seulement, il y a une forte pollution lors des fins de vies des appareils numérique qui ne sont pas 100% recyclables. Mais encore, ces nouveaux usages génèrent des masses énormes de données qu’il faut être capable de traiter et stocker. On utilise des serveurs, qui consomment énormément d’énergie, et donc polluent beaucoup. De plus, tous les flux que l’on engendre en faisant des recherches sur le web sont également une source importante de pollution. Par exemple, la consommation mondiale de streaming vidéo, qui représente à elle seule 60% des flux de données internet, émet chaque année 300 millions de tonnes de CO2. Au total, le numérique utilise entre 10 et 15% de la consommation mondiale d’électricité, pourcentage qui double tous les quatre ans.
Il faut donc trouver des solutions à ces problèmes pour diminuer notre empreinte carbone afin de moins polluer notre environnement. On peut imaginer, dans un premier temps de rallonger la longueur de vie des appareils en arrêtant l’obsolescence programmée, ainsi que de créer des appareils qui puissent être recyclés en grande partie, dont on peut réutiliser les composants. De plus, il ne faut pas oublier qu’a notre échelle, chaque personne pollue. Ainsi, faire des petites actions chaque jour est déjà un grand pas.Par exemple, il faut préférer le wifi à la4G.Il est aussi important de supprimer ses e-mails ! Un e-mail standard génère environ 4g de CO2 et avec une pièce jointe volumineuse, il en produit jusqu’à 50g.
La pandémie du numérique
Participants : Maxime LABE, Thomas PIGNAL, Théo CADOZ, Lucas GEVAERT, Elsa CAUSSE, Amandine CREGUT
Aujourd’hui nous souhaitons aborder la thématique d’une pandémie un peu différente de celle dont nous entendons parler tous les jours, nous allons parler de la pandémie numérique. Bien qu’inévitablement liée à la crise sanitaire, cette pandémie présente des aspects quelque peu distincts. Des enfants à l’école aux grands-parents en appel vidéo en passant par les parents en télétravail, chaque individu s’est retrouvé un peu plus confronté au numérique depuis mars 2020. L’essor du numérique a été très rapide et important, mais les outils développés dans le but de simplifier la vie se limitent-ils à cette action? Quels en sont les effets sur notre vie privée, notre sécurité et notre liberté? Nous allons dans un premier temps parler des conséquences du numérique au quotidien sur notre santé ainsi que du marché sanitaire qui est en train de devenir un marché sécuritaire. Ensuite, nous parlerons de la banalisation de la surveillance et pour terminer de la “stratégie du choc” qui peut servir aux autorités.