Une rapide réaction au report du salon Éducatec-Educatice.
En tant que responsable du Carrefour de l’innovation pédagogique, qui devait proposer cette troisième édition cette année, j’accueille cette décision avec regret et soulagement.
Regret bien sûr car la communauté éducative a besoin de se rencontrer, et pas seulement à distance. Elle a besoin de se voir, de se toucher, de prendre des cafés, de rire un peu, et bien sûr d’échanger. C’est d’ailleurs l’objectif fondamental du Carrefour.
Notre programmation devait tourner cette année autour de trois thématiques dictées en partie par ce que les enseignants, les élèves et leurs parents avaient vécu pendant le premier confinement : valorisation, bien-être et reconnaissance, motivation et différenciation, forme scolaire.
Nous aurions tous collectivement aimé nous retrouver, et j’aurais aimé vous retrouver, ainsi que les partenaires du Carrefour.
Mais je suis aussi soulagé bien sûr. Soulagé parce que la situation ne permet tout simplement plus d’organiser de telles retrouvailles sereinement. Soulagé parce que les enseignants n’auraient pas trouvé le temps, l’envie ou l’énergie de venir sur un salon professionnel, alors qu’ils vivent déjà depuis longtemps des temps compliqués, dans leurs classes ou dans leurs foyers. Et bien sûr, l’actualité récente n’a pas aidé.
Je voudrais donc juste vous dire que le Carrefour de l’innovation pédagogique sera au rendez-vous quand le salon pourra se tenir, avec une programmation toujours aussi exigeante et une volonté intacte de stimuler de l’intelligence collective. Nous réfléchissons également à des moyens de faire vivre le Carrefour sous des formats virtuels.
D’ici là, prenez soin de vous.